Chapelle Saint Irénée
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Saint Irénée

 

Biographie
Grec de naissance, Irénée est né à Smyrne en Asie Mineure vers 130. Il devient disciple de saint Polycarpe, qui lui-même aurait connu l'apôtre Jean.
Envoyé par Polycarpe en Gaule vers l'an 157, il s'associa aux travaux de Pothin, évêque de Lyon. Quand Pothin périt victime d’une persécution de Marc Aurèle, Irénée fut choisi pour le remplacer, en 177.
Besançon et Valence durent à l'évêque de Lyon leurs premiers pasteurs.
Il porte bien son nom d'homme de paix (Εἰρηναῖος). Ainsi, il intervient auprès du pape pour le dissuader d'excommunier une partie de l'Église d'Asie, qui veut célébrer Pâques à sa propre date.
Il dresse la liste de succession des papes à Rome et meurt à Lyon en 202 après la publication d'un édit de persécution par Septime Sévère. Ses reliques sont conservées dans l'église Saint-Irénée auprès d'autres martyrs de Lyon depuis le Ve siècle.
D'après la tradition, il meurt en martyr bien qu'il n'y ait pas de preuves formelles. Cette thèse s'appuie sur des témoignages de Jérôme au Ve siècle et de Grégoire de Tours au VIe siècle.


Écrits
Irénée est un théologien chrétien anti-gnostique (auteur des ouvrages auxquels réfère la Clavis Patrum Graecorum, n°1306-1321).
Il est l'auteur d'un important ouvrage : Réfutation de la prétendue gnose au nom menteur connu généralement sous le nom de Contre les hérésies (Adversus Hæreses). Il s'agit d'un traité contre Valentin d'Égypte et les gnostiques. Dans son traité, il mentionne, entre autres, l'existence d'un Évangile de Judas. Jusqu'à la découverte des manuscrits de Nag Hammadi, Irénée était notre principale source de connaissance sur ce courant de la gnose. Il reste aujourd'hui encore une source incontournable.
Chez lui l’autorité des Écritures est absolue : la Bible suffit pour connaître Dieu et son œuvre, toute spéculation supplémentaire est vaine. Il affirme l’unité de la foi de celle de l'Église, et soutient que l’Écriture révèle un plan de Dieu pour le salut des hommes .

Irénée est le premier à parler de la Tradition : contre les hérétiques, il défend la tradition de l'Église, qui se revendique transmise par les apôtres (traditio ab apostolis, tradition des Apôtres) et fondée sur la « règle de vérité » qui est la foi en Dieu et en son Fils Jésus-Christ .

Face aux hérétiques qui voulaient l'Écriture seule, saint Irénée insiste sur l'Écriture et la Tradition : l'Église est une Tradition (traditio = transmission). Il réfute les gnostiques en décrivant avec précision leurs doctrines, en s'appuyant sur les Écritures, en dégageant des critères d'interprétation pour une lecture ecclésiale de la Bible. L'Église fut pour lui la gardienne de la vérité et de la foi des apôtres reçue dans l'Écriture. Les sources d'Irénée de Lyon sont avant tout la tradition catéchétique et les Écritures.
Les gnostiques prétendent aussi se rattacher aux Apôtres, mais leur tradition est sans autorité, parce qu'elle ne repose pas sur l'institution et la transmission légitime de l'autorité ; au contraire des évêques qui sont héritiers de l'autorité des Apôtres. Ils ont la même autorité pour transmettre que les Apôtres pour enseigner. Ce qui apparaît ici chez Irénée, c’est une théologie de l'institution ecclésiale : la transmission de l'enseignement des Apôtres n'est pas laissée à l'initiative des docteurs privés (laïcs). Les Apôtres eux-mêmes ont constitué les organes par lesquels ils ont voulu que leur enseignement soit transmis. Seuls ces organes institués par les Apôtres ont l'autorité des Apôtres. Ce sont eux seuls qui sont critères des doctrines et qui garantissent leur conformité avec la révélation. De ceci Irénée voit une confirmation dans l'unité de l'enseignement des évêques. Autant les écoles gnostiques sont divisées et se contredisent, autant l'enseignement des évêques est un sur toute la surface de la terre. [1]
La Nouvelle Alliance reprendrait le contenu de l’Ancienne. Irénée cherche par là à éviter le rejet de l’Ancien Testament.
Irénée est un millénariste, comme le montre le livre V du "Contre les hérésies".


Outre le Traité contre les Hérésies, Irénée est aussi l'auteur d'un Exposé de la prédication des Apôtres dont la visée est à la fois apologétique (au sens où Irénée veut défendre la foi chrétienne menacée par les sectes gnostiques) et catéchétique.
Enfin, il est possiblement l'auteur de la Lettre aux Églises d'Asie et de Phrygie, par les survivants de la persécution de Lyon (177). Nous connaissons ce document par Eusèbe de Césarée qui le recopia in extenso dans son Histoire ecclésiastique.
"Au IIe siècle, à Lyon, saint Irénée dit encore la messe en grec, longtemps resté la langue liturgique" [2].

Irénée et les « Quatre Évangiles »

Irénée était une figure importante dans la défense des quatre principaux évangiles de Matthieu, de Marc, de Luc, de Jean dans le Nouveau Testament en 170. Il déclare dans Contre les hérésies :
« Par ailleurs, il ne peut y avoir ni un plus grand ni un plus petit nombre d'Évangiles (que quatre). En effet, puisqu'il existe quatre régions du monde dans lequel nous sommes et quatre vents principaux, et puisque, d'autre part, l'Église est répandue sur toute la terre et qu'elle a pour colonne et pour soutien l'Évangile et l'Esprit de vie, il est naturel qu'elle ait quatre colonnes qui soufflent de toutes parts l'incorruptibilité et rendent la vie aux hommes. D'où il appert que le Verbe, Artisan de l'univers, qui siège sur les Chérubins et maintient toutes choses, lorsqu'il s'est manifesté aux hommes, nous a donné un Évangile à quadruple forme, encore que maintenu par un unique Esprit. »

 
— Contre les hérésies 3.11.8


Ainsi Irénée est le premier écrivain chrétien connu à avoir listé les quatre évangiles canoniques comme inspirés divinement. Il le fit probablement en réaction à la version de l'évangile de Luc éditée par Marcion, car celui-ci affirmait que l'évangile de Luc était le seul et véritable évangile [3],[4]. Irénée était aussi le premier à affirmer que l'évangile de Jean était écrit par Jean l'apôtre [5], et que l'évangile de Luc était écrit par Luc, le compagnon de Paul [6].

 


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